Suisse Rando | Propositions de randonnée • Suisse Rando

1599 entrées ont été trouvées
Du village d’artistes aux rives du lac N° 2066
Carona, Paese — Morcote, Piazza Grande • TI

Du village d’artistes aux rives du lac

Le point de départ de cette randonnée plaisir est le joli village de Carona, situé au-dessus de Melide. Berceau de nombreux peintres et sculpteurs, Carona est également appelé le «village des artistes». Mais avant de se délecter des œuvres des familles d’artistes sur les façades, il convient d’admirer le conducteur qui manœuvre son car postal au millimètre près: l’entrée au village se fait par l’arche étroite, qui forme les murs de l’église San Giorgio. Depuis l’arrêt de bus situé au cœur du village, le chemin suit la rue principale pour sortir du village. Il mène à l’église Santa Marta et emprunte la Via S. Marta, passe à côté de la piscine municipale pour rejoindre le jardin botanique Parco San Grato. Les azalées et les rhododendrons qui y fleurissent au printemps font sa réputation. Les randonneurs traversent ensuite le parc, appréciant la vue plongeante sur le lac de Lugano, le Monte San Giorgio et le Monte Generoso. À la sortie du parc, on prend la direction de l’alpe Vicania et de Morcote. La vue sur le lac est désormais masquée par la forêt, mais celle-ci offre une ombre bienvenue. Au bout d’une demi-heure, le point de vue permet d’admirer un panorama époustouflant. Le chemin de randonnée repart à travers la forêt, puis, changement de décor complet: une vaste prairie héberge l’alpe Vicania, avec au centre une ancienne ferme transformée en restaurant. Des plats tessinois classiques ainsi que des spécialités culinaires sont servis dans le jardin. Après ce festin, les marcheurs empruntent les plus de mille marches qui descendent vers Morcote, au bord du lac. Une épreuve pour les genoux, un délice pour les yeux: l’imposante église Santa Maria del Sasso se montre d’abord d’en haut, puis dans toute sa splendeur. La journée prend agréablement fin sur les rives du lac, à Morcote.
Prendre de la hauteur N° 2067
Alosen, Raten — Unterägeri, Zentrum • ZG

Prendre de la hauteur

Vive les sentiers balisés! Pas seulement pour éviter de se perdre, mais aussi pour connaître les meilleurs points de vue. Et c’est primordial sur cette randonnée. Le chemin s’étire sur la crête entre Gottschalkenberg et Mangelhöhe, mais la vue est généralement masquée par les arbres. Après avoir quitté la crête, il offre un premier panorama merveilleux sur le Tödi, le Clariden, le Rigi et le Pilate. Sur ce chemin de randonnée pédestre, les Zuger Wanderwege guident les randonneurs avec assurance jusqu’aux bons points de vue. Tout commence au col du Raten. Plusieurs chemins mènent au Restaurant Gottschalkenberg. Un peu plus long, celui qui passe par la chapelle Chlausenchappeli est aussi le plus attrayant. Au restaurant, les chemins balisés disparaissent un instant: derrière le bâtiment, un petit sentier traverse une aire de jeux forestière et monte jusqu’à une modeste clairière. Elle accueille un petit terrain de sport avec deux buts. Autrefois déjà, les moines jouaient sûrement au foot ici: l’auberge de montagne du Gottschalkenberg était en effet une communauté monastique. A peine est-on de retour sur le chemin balisé que la pierre commémorative de Fridolin Stocker (point 1162) s’élève au Charenboden. L’homme était l’un des pères des randonnées radiodiffusées populaires dans les années 1960, à l’époque où jusqu’à 1500 randonneurs répondaient parfois présents aux appels de Radio Beromünster. Le chemin gravit ensuite la fameuse crête et arrive au chemin panoramique de la vallée d’Ägeri. Il y a plein de choses à voir à partir du col de Mangelhöhe. Juste avant la cabane Wanderhütte Grümel, il est donc vivement conseillé d’effectuer la courte montée jusqu’aux deux coins grillade. Un autre point de vue avec deux coins grillade se trouve peu après Hinterwiden, avant le début de la descente pour Unterägeri.
Deux jours de randonnée dans le Jura N° 2047
Solothurn — Grenchen Süd • SO

Deux jours de randonnée dans le Jura

Qui a dit qu’il n’existait pas de randonnée de deux jours intéressante dans le Jura? Cet itinéraire permet de découvrir d’un coup plusieurs points d’intérêt remarquables du Jura soleurois. Il démarre à Soleure, célèbre pour sa vieille ville animée et son impressionnante cathédrale. Après avoir traversé de paisibles quartiers résidentiels, on arrive à l’entrée des gorges de Sainte-Vérène. Le chemin de promenade idyllique suit le ruisseau jusqu’à l’ermitage, encore habité, et à la grotte où aurait vécu sainte Vérène et où elle aurait guéri des malades. Passé Rüttenen et le hameau de Falleren, on longe l’orée de la forêt jusqu’à la gare d’Oberdorf, d’où une nouvelle télécabine grimpe au Weissenstein. On reste toutefois en bas, pour atteindre bientôt une ancienne carrière, où des traces de dinosaures vieilles de 145 millions d’années sont figées dans une paroi calcaire inclinée. Il faut maintenant compter encore près d’une heure et demie et 500 mètres de dénivelé pour arriver à l’étape, le Naturfreundehaus Schauenburg. Le deuxième jour démarre par une marche à travers pâturages et forêts, au pied de la Stallflue et de la montagne de Granges, jusqu’à l’auberge de montagne Bettlachberg. Inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco pour ses forêts de hêtres depuis 2021, le Bettlachstock vaut le détour et se trouve facilement, malgré l’absence de chemin de randonnée pédestre balisé. On redescend ensuite en passant par les ruines du château de Granges jusqu’aux quartiers résidentiels de la cité horlogère, d’où un bus mène au centre.
Promenade dans la campagne genevoise N° 2048
Bernex, Lully croisée — Cartigny • GE

Promenade dans la campagne genevoise

Le point de départ de cette agréable randonnée aux portes de Genève est une bonne adresse pour les gourmets: Les Curiades, à Bernex-Lully. Depuis l’arrêt de bus, on se rend au parking près du rond-point, puis on emprunte la petite rue de Vieux-Lully, qui mène directement à ce joli restaurant, réputé pour sa cuisine du terroir gastronomique et ses pâtisseries raffinées. L’équipe du chef Pascal Cloetens, originaire de Belgique, propose tous les deux mois un nouveau menu de saison. La promenade digestive jusqu’à Cartigny débute à la rue principale, au-dessus du restaurant. On monte le chemin de l’Aligoté puis, entre les vignes, le chemin des Curiades, où l’on rejoint le chemin de randonnée balisé menant à Bernex, que l’on suit en ligne droite. Peu après, il vaut la peine de faire un détour jusqu’au Signal de Bernex, où la vue s’étend des confins de la campagne genevoise, près de la frontière française, jusqu’à la ville de Genève. Au loin, on peut même apercevoir le jet d’eau. De retour sur le chemin de randonnée, on descend jusqu’à l’église de Bernex. On suit alors les panneaux menant à Aire-la-Ville, d’abord à travers un quartier, puis les champs. Il faut veiller à ne pas manquer le panneau qui indique à gauche vers la forêt d’en face, à travers un champ. A Aire-la-Ville, l’itinéraire suit le Sentier du Rhône en direction de La Plaine puis traverse la réserve naturelle du Moulin-de-Vert. Peu après, le Rhône fait son apparition. Enfin, passant devant un châtaignier centenaire et empruntant un chemin historique, la promenade se termine à l’arrêt de bus à Cartigny.
De belles traces au-dessus d’Engelberg N° 2049
Fürenalp • OW

De belles traces au-dessus d’Engelberg

La randonnée en raquettes du Grotzli Trail permet de profiter pleinement de la montagne, notamment de la superbe vue sur les Spannort et le versant nord du Titlis. Ici, tout se tient dans un espace restreint: un sentier pour raquettes agréable et facile au milieu de hautes montagnes escarpées. La randonnée débute à la station supérieure du téléphérique Fürenalpbahn et descend en quelques virages vers de petits sapins regroupés. En Suisse centrale, ces petits sapins poussant à la limite des arbres sont appelés Grotzli. Ils croissent lentement et restent bas, ne dépassant que rarement 4 ou 5 mètres. Les animaux sauvages, comme les perdrix et autres oiseaux, y trouvent refuge. Ce fut autrefois aussi le cas des ours, comme l’a prouvé la découverte d’une tanière en 2020. Les os retrouvés datent d’il y a 12 400 à 9500 ans. L’itinéraire traverse les Grotzli jusqu’à un point de vue donnant sur les Spannort. Il monte ensuite doucement en virages sur la crête d’Eggen et mène à un autre point de vue (point 1895) doté d’un banc. Il s’agit de l’endroit le plus haut de la randonnée, qui offre une superbe vue sur le versant nord du Titlis. Le sentier pour raquettes effectue encore un petit crochet vers le col de Surenen, à l’ouest, avant de changer de direction et de descendre en douceur vers l’alpage Hinter Fürren et la station supérieure. En supplément, on peut aussi faire un petit détour jusqu’au Hundschuft, un point de vue surplombant la vallée d’Engelberg.
Au-dessus de Verbier N° 2050
Croix-des-Ruinettes • VS

Au-dessus de Verbier

Les marcheurs ayant encore envie d’effectuer une agréable randonnée hivernale ou en raquettes au printemps ont parfois du mal à trouver un itinéraire: soit les remontées mécaniques sont déjà fermées et les balisages démontés, soit les chemins mènent plus sur de l’herbe que sur de la neige crissante. Une belle opportunité se présente au-dessus de Verbier. Cette station de sports d’hiver fonctionne à plein régime jusqu’à mi-avril et l’itinéraire menant des Ruinettes à la Cabane Mont Fort ne descend jamais en dessous de 2200 mètres. Bien que le chemin soit balisé comme randonnée en raquettes, il suit la plupart du temps une piste large et bien préparée. Les raquettes peuvent éventuellement rester accrochées au sac à dos. Depuis Le Châble, tout en bas dans le val de Bagnes, on prend une télécabine jusqu’à Verbier, puis une autre jusqu’aux Ruinettes. On se trouve alors au milieu du domaine skiable, mais le chemin de randonnée en raquettes balisé mène d’abord à l’écart des pistes, jusqu’à La Chaux. Presque sans monter, on longe le versant, surplombant la vallée, et on profite de la vue. En face s’élèvent les hauts sommets du massif du Grand Combin, dont certains dépassent les 4000 mètres, tandis qu’au loin, les glaciers du Mont-Blanc scintillent. A La Chaux, on est à nouveau brièvement plongé dans l’agitation des pistes de ski, avant de gravir 200 mètres de dénivelé jusqu’à la Cabane Mont Fort. Sur les flancs des montagnes environnantes, on peut apercevoir les traces laissées par les freeriders intrépides, qui aiment se donner rendez-vous à Verbier. A la cabane du CAS se rencontrent skieurs, randonneurs en raquettes et randonneurs hivernaux, qui peuvent admirer l’impressionnante vue sur les montagnes depuis la terrasse en dégustant des spécialités valaisannes. On retourne aux Ruinettes par le même chemin.
Marcher face à l’Eiger N° 2051
Männlichen — Kleine Scheidegg • BE

Marcher face à l’Eiger

Si l’on a toujours voulu voir l’Eiger, le Mönch et la Jungfrau de très près en exerçant tous ses sens, il est temps de découvrir cette randonnée hivernale. Elle mène de la station supérieure du Männlichen à la Petite Scheidegg. Au début et à la fin, les skieurs sont légion, mais la partie centrale, pittoresque et étonnamment calme, traverse une forêt d’aroles clairsemée. On atteint lentement la limite de la forêt et on s’immerge dans les arbres anciens et noueux qui défient les conditions de vie difficiles prévalant à plus de 2000 mètres d’altitude. Entre deux, les restes pâles de troncs morts émergent de la neige comme de l’ivoire brisé. Ceux qui ne souhaitent pas seulement admirer le célèbre trio commenceront par un détour d’environ trois quarts d’heure pour monter au sommet du Männlichen, sur le parcours nommé Royal Walk. De retour à la station supérieure, on cherche une porte violette d’où partent trois sentiers de randonnée hivernale. D’ici, on va suivre le chemin portant le numéro 63. C’est d’ailleurs le seul sentier de randonnée hivernale qui n’est pas parcouru par les lugeurs, ce qui s’explique par les quelques descentes et montées raides, pour lesquelles des bâtons ou même des crampons seront bien utiles. L’Eiger, puis le Mönch et enfin la Jungfrau apparaissent entre les aroles. La dernière montée à travers une zone de protection de la faune sauvage commence à Bustiglen, un lieu étonnamment proche de la face nord de l’Eiger. Enfin, on atteint la Petite Scheidegg. Si l’on veut terminer la journée par une douceur, on prend une luge ou le train pour descendre à Wengen. La confiserie Vincenz propose ses Eigergrüessli, Mönchkristalle et Jungfrauspitzli. Ces pralinés, fabriqués depuis des décennies, se dégustent avec plaisir.
Joies de l’hiver uranais N° 1951
Brüsti • UR

Joies de l’hiver uranais

Le téléphérique prend lentement de l’altitude. Les épicéas et les sapins sont recouverts d’une épaisse couche de neige et de givre. Peu avant la station supérieure, le paysage se transforme: le blanc disparaît des branches des conifères, marquant ainsi la limite entre le brouillard et le soleil. Un sentiment de bonheur s’installe. Et s’il y a de la poudreuse, les enfants sont d’autant plus heureux de pouvoir laisser des traces dans la neige fraîche avec leurs raquettes. La piste, assez courte et très variée, peut être raccourcie à plusieurs endroits, ce qui la rend idéale pour les débutants, les familles et les enfants. La piste balisée avec des poteaux et panneaux indicateurs roses monte par de grandes boucles à l’Alp Catrina, puis longe la crête en direction du Chräienhöreli. L’aire de grillades, certainement très populaire en été, est enfouie sous une épaisse couche de neige. Le sentier bifurque brusquement à droite et descend sur le versant nord qui, au petit matin, se trouve encore dans l’ombre. Le chemin serpente entre de petits sapins jusqu’au haut plateau de la vallée Grosstal. De faibles tintements de cloches provenant des étables éparses laissent deviner que moutons, chèvres et vaches vivent ici toute l’année. Plus loin, des randonneurs à ski montent en direction du col de Surenen et de l’Eggenmandli. Ici, en haut, le calme et la sérénité règnent, loin des petits et grands tourments de ce monde. Après une boucle, une dernière montée attend les randonneurs avant d’arriver à la station supérieure du téléphérique via l’Alp Catrina.
Cap sur le calme N° 2014
Saas-Almagell, Dorfplatz • VS

Cap sur le calme

Le but de la randonnée est déjà visible depuis le point de départ à Saas-Almagell. On l’atteint en deux heures de marche sur de la neige crissante, le long de la Saaser Vispa enneigée, entre de hautes montagnes, toujours tout droit dans la vallée, jusqu’au lac artificiel de Mattmark. Mattmark et son barrage, c’est aussi l’histoire du désenclavement de la vallée de Saas, qui a commencé au début du XXe siècle avec une route et un car postal. Avec cette route et, plus tard, l’électricité, ils ont été des éléments essentiels pour l’essor du tourisme. Le chemin a pourtant été dur comme les rochers qui bordent cette randonnée hivernale: le hameau de Zermeiggen a été détruit. On se souvient de l’effondrement du glacier en 1968, qui a causé la mort de 88 travailleurs sur le chantier du barrage de Mattmark. Une carte n’est pas nécessaire: il est impossible de se tromper de chemin. Celui-ci est bien préparé avec des dameuses et emprunté par les skieurs de fond, les patineurs et les randonneurs. Tout droit, en direction du sud, on part de la place du village de Saas-Almagell, longe la Saaser Vispa puis traverse un pont pour continuer sur la rive gauche jusqu’à peu avant Zermeiggern et le lac. Le chemin change alors de rive et suit le large sentier aménagé menant au barrage et au restaurant Mattmark. Il est possible de se rendre sur le barrage. Il faut toutefois revenir sur ses pas et emprunter le même chemin pour retourner à Saas-Almagell. La randonnée est accompagnée de moraines qui s’élancent des crêtes vers les profondeurs, surmontées de mélèzes dénudés. La vue sur les montagnes depuis le barrage est le point culminant de cette randonnée tranquille. Au-dessus, le soleil brille et, en dessous, la glace est d’un turquoise clair. C’est magnifique!
Damassiniers en fleurs N° 2062
Asuel, Maison comm. — Fregiécourt, pl. La Baroche • JU

Damassiniers en fleurs

La Damassine est indissociable du patrimoine culinaire jurassien. Fabriquée à partir d’une petite prune sauvage importée d’Orient au XIIIe siècle, cette eau-de-vie typiquement ajoulote a décroché son AOP en 2010. En bordure du village de Fregiécourt sont plantés deux des quatre vergers de damassiniers d’Alain Perret et Daniel Fleury, les plus grands producteurs de la région. Au printemps, les randonneurs peuvent admirer les arbres en fleur au terme d’une agréable randonnée au départ d’Asuel. A la sortie du bus, ils longent brièvement le ruisseau de l’Erveratte avant d’attaquer la montée dans la forêt, par de larges sentiers, en direction du chemin de crête et de la Grande Roche. Lorsqu’ils rejoignent les itinéraires Suisse Mobile 31 et 453, une jolie surprise les attend: la vue se dégage soudainement. La randonnée se poursuit sur l’agréable sentier de crête. A la Grande Roche, le regard porte loin à la ronde et permet de se faire une bonne idée de la diversité des paysages de l’Ajoie. A partir du point 821, on retourne sous le couvert des arbres. Un peu plus loin, les marcheurs quittent les itinéraires Suisse Mobile. Ils prennent à gauche et poursuivent leur descente, sous le couvert des arbres, vers le charmant village de Pleujouse, son château et ses arbres fruitiers. La dernière partie de la randonnée, qui mène à Fregiécourt, a de faux airs de balade champêtre.
Faune et flore d’exception sur la rive du Rhône N° 2058
La Plaine • GE

Faune et flore d’exception sur la rive du Rhône

À un jet de pierre de Genève se trouvent deux réserves naturelles regorgeant d’animaux. Ce circuit de randonnée simple relie ces deux joyaux de la nature. Bon plan: ne pas oublier ses jumelles! La randonnée débute à La Plaine, la gare la plus à l’ouest de Suisse. Le chemin s’enfonce dans le site protégé des Teppes de Verbois, une mosaïque d’étangs, de zones humides et de prairies. Quatre observatoires permettent d’admirer les oiseaux, dont la sterne pierregarin et le butor blongios. La réserve naturelle de Moulin de Vert se situe après le barrage. La faune y est très diverse: castors, oiseaux de toutes sortes, et même des tortues. Les paysages forestiers sont accompagnés du doux clapotis du ruisseau et du coassement des grenouilles dans les étangs. Après les arbres imposants et les ruines de l’ancien moulin, le chemin traverse Cartigny, avec ses fontaines historiques et sa ravissante église. Après avoir descendu les quelques marches naturelles recouvertes de mousse, le randonneur traverse le Nant des Crues, un ruisseau, puis rejoint les habitations du charmant village d’Avully. De nombreux vignobles parsèment le retour vers La Plaine. Le sentier traverse ensuite le Rhône pour rejoindre le village.
Randonnée picturale au bord du lac de Thoune N° 2059
Mülenen — Därligen • BE

Randonnée picturale au bord du lac de Thoune

Il y a 70 ans, un monument à la mémoire du peintre suisse Ferdinand Hodler a été dressé sur le Finel en l’honneur du 100e anniversaire de sa naissance. C’est ici qu’il a réalisé le premier tableau de sa série sur le lac de Thoune. Depuis bien plus longtemps, soit depuis près de 300 ans, s’élève également ici un imposant tilleul. Il n’a pour seule concurrence que la vue à couper le souffle du coucher de soleil, une expérience particulièrement intense. La randonnée pour accéder à cet endroit époustouflant réserve quelques merveilles. La seule montée notable est visible au bout de 500 mètres. Depuis Mülenen, le sentier traverse l’alpage de Suldgraben et monte à travers bois vers Aeschiried. Après une bonne heure, la vue se dégage sur la vallée du Frutigtal, le lac bleu foncé et la chaîne de montagnes et de collines alentour. Le chemin panoramique du lac de Thoune évolue désormais en direction de Därligen dans un paysage pittoresque. En chemin, d’agréables aires de grillade invitent à la détente. Peu avant le départ de Meielisalp, le Spissibach se traverse sans problème grâce à de spectaculaires ponts suspendus. Le but de la randonnée est enfin visible après une douce montée à travers les prairies et la forêt.
Idylle septentrionale N° 2060
Schaffhausen, Dachsenbüel — Thayngen • SH

Idylle septentrionale

La randonnée à travers le paysage printanier de l’extrémité nord de Schaffhouse est paisible. La montée commence doucement à travers la vallée de Freudental (littéralement, «vallée de la joie») en direction du haut plateau, où le pas ralentit pour en apprécier toute la beauté. Cela tombe bien, chaque étape du Schaffhauser Dichterpfad («chemin des poètes de Schaffhouse») permet de se délecter de bijoux de poésie en pleine nature. Le détour vers la falaise de Jakobfelse, parallèle à la frontière allemande, en vaut la peine: la végétation luxuriante s’étend à perte de vue. Près de Büttenhardt, l’ancien foyer de vacances a été transformé en centre de logement avec assistance et pension pour chevaux. À Hohliflue, une aire de grillade est aménagée à l’orée de la forêt. La deuxième partie de la randonnée en direction de Thayngen serpente à travers la forêt printanière et le petit village de Lohn. Une autre aire de grillade, près du fossé de Churzloch, permet d’apercevoir la chaîne volcanique de l’Hegau, par-delà la frontière. Il est difficile de s’imaginer que cet endroit se trouvait sous le niveau de la mer il y a 150 millions d’années. Un chemin thématique sur les castors mène à la gare de Thayngen.
Randonnée apaisante dans la vallée du Rhin alpin N° 2061
Trimmis, Gargällis — Landquart • GR

Randonnée apaisante dans la vallée du Rhin alpin

Cette randonnée paisible est idéale après l’hiver. Le sentier mène à travers les forêts et les vignobles du cercle des Cinq villages, nom de la région historique du sud de la Seigneurerie grisonne. La randonnée débute à l’arrêt de bus «Trimmis, Gargällis». L’itinéraire suit la route sur quelques mètres avant de bifurquer près de Clei Rüfi pour continuer entre les cerisiers et les champs. Une légère montée permet d’accéder à un point de vue sur la vallée et sur l’Haldensteiner Calanda. L’agréable alternance de forêts et de prairies permet de marcher tantôt à l’ombre, tantôt sous le soleil. Le plus haut point de la randonnée est atteint après une courte montée depuis la au-dessus du Chessirüfi en direction du Dunkel Töbeli. À Birchholz, la forêt s’éloigne et la vue se dégage sur la vallée du Rhin et Igis. Il est possible de faire une pause bien méritée près de l’ancien château d’eau de Marschlins et de se laisser gagner par sa beauté. À Ganda, une place de jeu avec aire de grillade offre l’endroit idéal pour pique-niquer. Après ce moment de repos, la marche reprend. Une fois la Prättigauerstrasse traversée, le chemin tourne à gauche et suit le cours d’eau sur le talus revitalisé de la Landquart. La randonnée touche à sa fin.
Entre le Pilate et le Bürgenstock N° 2055
Hergiswil NW — Alpnachstad • NW

Entre le Pilate et le Bürgenstock

La randonnée est placée sous le signe du Moyen Âge et des XVIIIe et XIXe siècles. D’innombrables personnes empruntaient le col du Rengg, alors la voie la plus courte pour relier Lucerne et le col du Brünig: les muletiers, les Romains, les troupes d’invasion françaises, les insurgés nidwaldois et d’autres groupes rivaux. Ce lieu chargé d’histoire se gagne toutefois à la sueur de son front. Depuis la gare de Hergiswil, il faut suivre le panneau indicateur vers Riedboden. Après les dernières maisons du village, le sentier muletier suit tranquillement le ruisseau Steinibach puis monte abruptement. Peu avant Schwandi, il rejoint le Chemin des Quatre-Cantons, un sentier plat, en direction du col du Rengg. Quiconque souhaite reprendre son souffle avant la montée finale peut faire une pause à la chapelle classée monument historique et admirer le lac des Quatre-Cantons. Après avoir franchi le col, il ne reste presque plus qu’à entamer la descente: le chemin serpente à travers la forêt et passe devant une cascade mugissante. Les peintures rupestres, réalisées par les dernières troupes en place, constituent une petite attraction. Peu après, la randonnée se termine au bord du lac, à Alpnachstad.
Au-dessus de Kleinlützel N° 2044
Challpass — Klösterli • SO

Au-dessus de Kleinlützel

La randonnée familiale dans l’enclave soleuroise de Kleinlützel, en français Petit-Lucelle, intéressera les passionnés d’histoire, mais pas seulement, car les amoureux de la nature y trouvent aussi leur compte. La randonnée se déroule toujours sur des frontières, d’abord sur une frontière communale, puis sur celle qui sépare Soleure de Bâle-Campagne, et enfin sur la frontière nationale franco-suisse. On rencontre régulièrement des bornes aux gravures les plus diverses. Les pierres situées entre le Remelturm (tour de Remel) et Klösterli sont particulièrement intéressantes: la plupart d’entre elles ont été érigées en 1817 et portent d’un côté des armoiries soleuroises avec les lettres S et O, de l’autre un F. En regardant bien, on remarque pour le F rouge une rainure incolore qui transforme le F en D, car l’Alsace voisine a fait partie de l’Allemagne de 1871 à la Première Guerre mondiale. Cette randonnée commence sur un col, le Challpass, passe par des chemins forestiers, traverse le Challhöchi et se termine sous le Remelspitz, que l’on rejoint par un sentier. Du haut de la tour de 8 mètres – l’ancien poste d’observation de la Première Guerre mondiale est accessible par deux échelles – on a droit à une vue panoramique. Mais ce panorama est aussi visible depuis le pied de la tour et tout au long de la randonnée. Le chemin passe alors par la paroi rocheuse, toujours à une distance suffisante du précipice, dont les rochers abrupts offrent un décor cohérent. On trouve sur la Roti Flue un coin pour grillades et jusqu’au Klösterli, les enfants découvriront deux grottes. Ce tracé frontalier est une exception à Soleure, car il suit, avec la crête, le relief du lieu. La plupart des 380 fiers kilomètres de frontières cantonales résultent de l’épreuve de force politique qui aura duré plusieurs siècles entre la ville-Etat de Soleure, l’évêché et la ville de Bâle ainsi que Berne. C’est là l’une des raisons de la forme inhabituelle du canton de Soleure.
D’Olten à Hauenstein N° 2045
Olten • SO

D’Olten à Hauenstein

La promenade de la vieille ville d’Olten à l’Amthausquai, au bord de l’Aar, est une agréable mise en bouche. Après le pont de la gare, on tourne à gauche dans la Belchenstrasse et on traverse le parc. Le chemin devient bientôt plus raide et plus rude, tantôt boisé, tantôt à découvert, avec parfois des paysages typiques du Jura, et d’autres d’un lieu de culte exotique. Toujours varié, ce circuit réussi mélange nature et culture. Le sentier didactique de Bannwald bifurque au-dessus de l’EMS Pflegeheim Stadtpark. On passe devant les fortifications préhistoriques du Dickenbännli puis on s’engage sur le chemin de crête, un peu exposé. Au point 634 (Felstürli), on retrouve le chemin de randonnée et on suit le sentier forestier jusqu’au col de Rumpelhöchi. En route, une bifurcation mène au restaurant Rumpel, actuellement fermé. Le Naturfreundehaus est une alternative. On y accède en prenant le chemin de droite au panneau du Rumpelhöchi, qui indique aussi les horaires. On monte ensuite du Naturfreundehaus jusqu’au col de Homberglücke. Si un drapeau y flotte, des exercices de tir sont en cours au Spittelberg. Une personne de l’armée informe alors quand il est possible de passer. L’itinéraire passe devant la cabane General-Wille-Haus avant d’arriver au col de Challhöchi et sa barrière antichar datant de la Première Guerre mondiale. Après Ifenthal, on monte jusqu’à la fontaine Rankbrünneli puis on bifurque sur un chemin forestier qui longe la rivière Grabenbach et la voie ferrée, passant devant le Cheibenloch, le tunnel ferroviaire du Hauenstein et le temple hindou Sri Manonmani Ampal. A Meierhof, l’itinéraire tourne à gauche, traverse la voie ferrée et rejoint la route au restaurant Isebähnli. Après une petite descente, on suit à gauche le sentier didactique ferroviaire vers Trimbach. Depuis la gare, on descend au sud-est jusqu’à l’Aar avant d’arriver à Olten.
Jusqu’au lac de Burgäschi N° 2046
Etziken, Dorf — Sunnhalde • SO

Jusqu’au lac de Burgäschi

Cette randonnée débute à Etziken, où l’on se rend en bus. Sur le chemin, le château d’eau situé dans une petite forêt attire l’attention. Il se trouve sur le plus haut point des environs, le Gütsch, à 526 mètres d’altitude. Construit en 1931 avec deux chambres de captage, il assure l’approvisionnement en eau du district de Wasseramt. Il est possible de le visiter sur rendez-vous. On y accède par une petite route qui quitte le chemin de randonnée après 400 mètres et se transforme en un sentier naturel près du château d’eau. En le suivant, on arrive à une cabane dotée d’une place de jeux et d’une aire de grillades avant de rejoindre le chemin de randonnée. Des chemins forestiers et agricoles mènent jusqu’au lac de Burgäschi, où des pontons permettent d’observer la faune et la flore aquatique. Cette randonnée longe la moitié du lac dans le sens des aiguilles d’une montre. Il est agréable de s’asseoir sur la berge ou de pique-niquer à l’aire de grillades. On y trouve aussi des bateaux à louer, une plage avec buvette sur la rive et, plus loin, même un espace de baignade, où l’on peut piquer une tête. La randonnée se poursuit à travers bois ou le long de lisières jusqu’à Steinhof, une exclave soleuroise. A la sortie du village, un peu à l’écart du chemin de randonnée, se trouve un énorme bloc erratique nommé Grossi Flue. Le glacier l’a transporté du val de Bagnes jusqu’ici. Les enfants adorent grimper dessus. Depuis Steinhof, le chemin mène à travers une forêt ensoleillée parsemée de houx jusqu’à l’arrêt de bus à Sunnhalde.
Sur le chemin panoramique du Gürbetal N° 2052
Kehrsatz — Kaufdorf • BE

Sur le chemin panoramique du Gürbetal

Cette randonnée facile aux portes de Berne offre une vue dégagée sur la chaîne du Gantrisch et les Alpes bernoises. Elle traverse des paysages variés aux prairies verdoyantes, champs bruns et fermes massives, et passe par des routes non goudronnées, entrecoupées de tronçons bitumés. Après une courte montée depuis la gare de Kehrsatz, le chemin panoramique du Gürbetal progresse sur le Längenberg dans une douce succession de montées et de descentes. À l’orée de la forêt, près de Winzenried, se trouve la «Pierre du Diable» (Teufelstein), un bloc erratique qui a été transporté ici sur 75 km par le glacier de l’Aar il y a environ 20 000 ans et qui y a été laissé lors de son retrait. Ce glacier a également formé le Gürbetal et le Längenberg lors de la dernière ère glaciaire. Après Oberfeld, la descente est courte et raide sur un sentier étroit à travers la forêt. Avant Guetebrünne, un panneau rappelle l’histoire des deux moines qui, il y a 900 ans, habitaient dans le Pfaffenloch, une grotte aujourd’hui inaccessible creusée dans la paroi rocheuse abrupte. Après Guetebrünne, le chemin bifurque vers la destination, Kaufdorf. La randonnée peut être prolongée d’une heure sur le chemin panoramique du Gürbetal jusqu’à Thurnen.
Les hauts du Jura, un paysage varié N° 2053
Grandval — Corcelles BE • BE

Les hauts du Jura, un paysage varié

La réserve forestière créée en 2005 abrite une faune et une flore des plus diverses. Les pins croissent particulièrement bien entre les roches calcaires accidentées, insufflant un air méditerranéen aux environs. Le marcheur pourra apercevoir des chamois, des rapaces ou des grimpeurs sur les parois. La randonnée printanière débute à Grandval et monte tranquillement vers le Mont Raimeux. Au sommet, les pâturages de haute altitude et les murs en pierres sèches typiques s’offrent à la vue du marcheur. Le plus haut point de la randonnée est le hameau Raimeux de Grandval. Le sommet plat du Mont Raimeux joue le rôle de frontière entre les cantons de Berne et du Jura tout en étant le point le plus élevé de ce dernier. Les personnes non sujettes au vertige peuvent gravir la tour panoramique et découvrir une vue splendide sur Delémont. La randonnée se poursuit vers Raimeux de Crémines dans une mer de fleurs, avec une aire de grillade pour faire une pause. La descente vers Corcelles, abrupte au début, est en partie sécurisée par des marches et des chaînes. Le ruisseau Gore Virat, parallèle au sentier, chute régulièrement dans le vide de manière spectaculaire, à la manière d’une cascade. La randonnée se termine à Corcelles.
De la vallée du Rhône au beau village de montagne N° 2054
Riddes — Isérables • VS

De la vallée du Rhône au beau village de montagne

Un café à la main, le marcheur pourrait s’éterniser dans le paisible village de Riddes, départ de cette randonnée, pour apprécier la vue sur la vallée du Rhône et la chaîne montagneuse, mais la Voie des Érables offre d’autres lieux de détente. De nombreux panneaux informent sur l’arbre qui a donné son nom au village d’Isérables. L’itinéraire longe les vignobles et franchit une rivière sauvage. Le chemin historique jusqu’à Isérables est le tronçon le plus raide, mais il est praticable et régulier. Au milieu du XIXe siècle, les anciens bâtisseurs ont parfaitement aménagé chaque virage de telle sorte qu’hommes et animaux pouvaient se déplacer en toute sécurité entre la montagne et la vallée. En 1942, la mise en place du téléphérique a permis de soulager la voie. En chemin, un point de vue ombragé avec des fontaines à eau invite à faire une pause. À Teur, l’itinéraire bifurque à gauche pour rejoindre la plate-forme panoramique au point 1129. Un virage en épingles révèle enfin le village d’Isérables. L’itinéraire circulaire vaut vraiment la peine d’être parcouru. Il conduit d’abord vers la vallée, puis rebrousse chemin le long de la rafraîchissante rivière sauvage et continue sur des sentiers étroits et maçonnés.
Sur le Bruderholz en direction de Bâle N° 2056
Ettingen, Dorf — Basel, Margarethen • BL

Sur le Bruderholz en direction de Bâle

Les 50 mètres de la colline sont vite franchis, mais chargés d’histoire: sur ses flancs, entre bosquets et buissons, vivaient les «frères de la forêt» qui ont donné leur nom au lieu. Le château d’eau, au nord, est à un jet de pierre de l’église conventuelle Sainte-Marguerite et du retranchement d’où les canons ont été tirés pour repousser Napoléon. La randonnée débute à Ettingen. La pente douce du Bruderholz se gravit d’un pas tranquille. Sur son flanc est, le sentier se poursuit jusqu’à Predigerhof le long des vignobles, des clairières, et des champs de blé parsemés de coquelicots au rouge éclatant. Le verger, avec sa buvette et ses enclos de poules et de porcs laineux, invite à la détente. Le château d’eau se dessine au loin. Il vaut la peine de gravir ses 164 marches. Placée à 50 mètres de hauteur, la plate-forme panoramique se trouve encore 69 mètres plus bas que la plus haute tour de Bâle. Les cloches de l’église Sainte-Marguerite permettent de repérer la destination. Les chapelles de ses deux sœurs Sainte-Odile (colline de Tüllingen) et Sainte-Christine se distinguent à l’horizon. Il est possible d’écouter le son des cloches en s’accordant une pause au restaurant Schällenursli, une ancienne étable à bovins. Thomas Gloor, 2022 On accède à Ettingen avec le tram 10 depuis la gare de Bâle CFF. Depuis Ettingen, l’itinéraire est direct jusqu’à l’arrêt Bâle, Margarethen. De là, il est possible de prendre le tram jusqu’à la gare de Bâle CFF.
Entre ville et montagne N° 2057
Bellinzona — Giubiasco • TI

Entre ville et montagne

Cette randonnée au-dessus de Bellinzone permet d’admirer les charmes du Tessin. Les hauteurs de la ville se découvrent sur les anciennes voies pavées flanquées de châtaigniers et de villages idylliques. Le chemin serpente depuis la gare de Bellinzone à travers des ruelles étroites et des quartiers résidentiels. La randonnée débute immédiatement par une montée jusqu’aux hauteurs de Bellinzone, offrant une vue sur la ville et ses forteresses. À l’intersection d’Artore, un détour permet de passer par le château de Sasso Corbaro. L’itinéraire reprend très vite les chemins forestiers. En direction de Monti di Artore, le chemin pavé bien entretenu est flanqué de châtaigniers. Le plus haut point de la randonnée est le Monti di Ravecchia avec ses 974 mètres d’altitude. Un peu plus tard, une aire de pique-nique et la Grotto Rosetta accordent une parenthèse de repos bienvenue et une vue imprenable du Piano di Magadino jusqu’au lac Majeur. L’itinéraire descend ensuite de Paudo à Piannezzo, offrant une vue sur la Morobbia et le Valle di Loro au loin. En cas de fatigue, il est possible de prendre le bus à Piannezzo pour se rendre à Giubiasco.
À la découverte du Jura neuchâtelois N° 1629
La Vraconnaz, Les Rochettes — Fleurier • NE

À la découverte du Jura neuchâtelois

Napoléon n’est sans doute jamais venu ici, mais encore aujourd’hui, un bicorne boisé et aux crêtes rocheuses rappelle son souvenir. Ici, le Jura montre un autre visage: des marais, une grotte insolite et de vastes pâturages clairsemés de majestueux épicéas bravant le mauvais temps et offrant une protection aux troupeaux. Passant par La Côte-aux-fées à mi-chemin, la randonnée convient aussi très bien aux familles. Elle continue sur un versant ensoleillé en direction de La Vraconnaz. La vue s’étend sur la tourbière «Mouille de la Vraconnaz», dans la plaine en contrebas. Ce paysage particulier fut la première zone protégée par Pro Natura. La randonnée passe ensuite par Saint-Olivier. Il est possible d’éviter le détour vers la grotte (même chemin à l’aller et au retour) en débutant la marche dans ce hameau et en allant directement à La Côte-aux-Fées. La randonnée est ainsi écourtée de 45 minutes environ. Pour trouver la grotte, il faut suivre l’écriteau en bois ainsi que le panneau indiquant la direction de Noirvaux. Une aire de grillades officielle aménagée à l’orée de la forêt invite à faire une pause. Un sentier raide et sécurisé par une chaîne conduit ensuite à l’entrée de la Grotte aux Fées. Il faut se courber, voire ramper, pour accéder au point de vue au milieu de la paroi rocheuse. Une fois le petit village de La Côte-aux-Fées dépassé, la randonnée se poursuit sur de longues portions bitumées. Ce n’est qu’une fois le hameau Chez Juvet atteint qu’elle rejoint un étroit sentier, longe les parois rocheuses qui forment la crête, puis redescend en direction du restaurant Le Chapeau de Napoléon. Ce point de vue offre une vue imprenable sur le verdoyant Val-de-Travers. Dans la lumière de l’après-midi, la colline projette une ombre en forme de chapeau sur Fleurier. En l’observant un peu plus tard depuis la gare, son nom prend tout son sens. Mais il faut d’abord descendre les marches raides et prendre garde aux éboulis, ce qui demande concentration et assurance.