Randonner en hiver • Suisse Rando

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Autour du lac de Trübsee N° 0950
Stn. Trübsee • NW

Autour du lac de Trübsee

Il est toujours agréable de se promener à Engelberg, même en hiver. La gare n’est qu’à quelques minutes à pied de la station des remontées mécaniques du Titlis, dans la vallée. Il faut alors emprunter de petites cabines munies chacune d’un drapeau différent pour survoler la station de Gerschnialp. L’arrivée se fait à la station de Trübsee, au début du chemin de randonnée d’hiver. Ce chemin part tout d’abord sur la droite, au milieu de quelques sapins, puis, s’éloignant du tumulte de la station de ski, débouche sur un chemin vaste et plat qui longe le lac. Cette randonnée d’hiver est adaptée à tous les âges et toutes les conditions physiques, car elle peut être raccourcie à loisir et offre de nombreuses haltes possibles. Ceux qui souhaitent prolonger la balade plutôt que de faire simplement le tour du lac peuvent bifurquer à mi-chemin, au niveau du refuge Hüethütte, en prenant à droite en direction d’Obertrübsee. La Hüethütte est un refuge pour skieurs, où l’on peut passer la nuit sur réservation. Le chemin de randonnée devient ensuite plus raide, mais une superbe vue attend les promeneurs persévérants. Le parcours continue dans un paysage vallonné jusqu’au refuge Bitzihütte. De là, on aperçoit la station de montagne d’Obertrübsee. Il faut ensuite rebrousser chemin jusqu’à la Hüethütte afin de terminer le tour du lac. Sur la rive droite du lac se trouve le snowXpark, où l’on peut louer des motoneiges électriques silencieux et respectueux de l’environnement. Le chemin se poursuit à travers la piste de ski pour débutants, jusqu’à la station de Trübsee. Là se trouve l’hôtel-restaurant en libre-service Trübsee, avec sa terrasse ensoleillée et son bar. Les randonneurs pourront encore y admirer le panorama hivernal devant une tasse fumante, avant de reprendre la télécabine qui les ramènera à Engelberg.
Une randonnée sous les parapentes N° 0951
Tschentenalp — Adelboden • BE

Une randonnée sous les parapentes

Cette randonnée hivernale part de la Tschentenalp, qui offre une vue magnifique, et nous mène vers la vallée d’Adelboden en passant par des forêts clairsemées et d’autres plus denses. Elle convient parfaitement aux familles car le chemin est très varié et se trouve loin des pistes de ski très animées. En outre, il y a suffisamment d’endroits pour faire des pauses ou un pique-nique le long de la route. Mais ce n’est pas tout: dès le début, vous avez la possibilité de vous éloigner du chemin de randonnée hivernale et de monter sur la Schwandfälspitz, afin d’admirer par beau temps les nombreux parapentistes au départ. Les parapentes sont déployés avec précaution sur la neige et les ceintures sont bouclées. Après quelques pas rapides vers le bas, les sportifs courageux sautent, puis tournoient dans les airs tels une bande de chocards colorés. Les randonneurs quant à eux gardent les pieds sur terre et entament le chemin en direction de Schermtanne. On appréciera les nombreux passages ensoleillés. Le long du chemin, plusieurs bancs invitent à profiter amplement de cette chaleur. Si toutefois vous avez trop chaud au soleil, continuez sur le chemin qui mène directement à travers la forêt fraîche. Arrivés à la Schermtanne, il nous faut traverser la route, puis continuer sur le chemin de randonnée qui traverse à nouveau la forêt. Un pont nous mène ensuite au-dessus de la rivière Allebach, qui coule paisiblement. Après avoir parcouru un idyllique paysage hivernal enneigé, on arrive vers une petite cabane à Rossweid qui fut construite il y a 40 ans par le Club de yodel d’Adelboden pour faire office d’aire de repos et de grillades. On longe ensuite un petit moment la route, pour rejoindre ensuite le chemin de randonnée hivernale. Sur la dernière partie plate de la randonnée, on partage la route avec les skieurs et les snowboardeurs. Après une petite montée, on travers le village d’Adelboden pour rejoindre le car postal.
650 cimes embrassées du regard N° 0952
Maran — Weisshorn • GR

650 cimes embrassées du regard

A Arosa, les passionnés de sports d’hiver peuvent aussi trouver leur bonheur en dehors de l’agitation des pistes de ski et de luge. En hiver, il est d’ailleurs même possible de gravir un sommet de 2653 mètres. Mais attention: ce chemin de randonnée hivernale peut être fermé en fonction de ses conditions, des chutes de neige ou du risque d’avalanche. Il convient de s’informer en temps utile de la situation afin d’éviter les mauvaises surprises. La variante la plus sportive, part de Maran (accessible avec la ligne de bus jaune depuis la gare d’Arosa) et passe par la Scheidegg et la cabane Sattelhütte en direction du Weisshorn. Les randonneurs souhaitant profiter pleinement des paysages de montagne de la vallée de Schanfigg ne choisiront cependant pas l’itinéraire direct: ils opteront, peu après l’Ober Prätschsee, pour un crochet menant à la Scheidegg à travers la forêt, via Rot Tritt. Les marcheurs qui en auront assez une fois arrivés à la Sattelhütte (encore 300 mètres de dénivelé) prendront le télésiège au Brüggerhorn et redescendront jusqu’à la station intermédiaire. De là, ils emprunteront un chemin de randonnée plus plat et plus court. Les grimpeurs poursuivront leur route et graviront les 200 derniers mètres de dénivelé jusqu’au point culminant de cet itinéraire. Car effectivement, le sommet du Weisshorn offre une vue spectaculaire sur près de 400 cimes, comme la Jungfrau, le Säntis, le Piz Buin ou le Dom. Après cette performance, un goûter amplement mérité au Restaurant Weisshorngipfel ravira les papilles des plus gourmands. Les baies vitrées à 360° leur permettront de jouir d’une vue imprenable tout en dégustant un morceau de gâteau de la «pâtisserie la plus haute du monde». Ceux qui opteront pour la variante plus tranquille de cette randonnée hivernale se feront transporter jusqu’au sommet par les remontées mécaniques du Weisshorn (1 changement) et feront le plein d’énergie au restaurant avant d’attaquer les près de 2,5 h de descente, parfois assez raide: d’abord en direction de la Sattelhütte, puis jusqu’à Prätschli, avant de rejoindre Maran.
Emotions au-dessus de la vallée de Simmen N° 0955
Sparenmoos • BE

Emotions au-dessus de la vallée de Simmen

Le bus de Zweisimmen grimpe en sillonnant à travers le paysage onirique enneigé et s’arrête devant l’hôtel de montagne après un dernier virage. Soudain, c’est l’agitation. Des aboiements de huskys excités nous parviennent, des gens en vêtements de sport filent devant nous d’un pas décidé, des fondeurs croisent notre regard, les luges en bois s’empilent contre le mur: bienvenue au Sparenmoos, la destination hivernale proche de Zweisimmen, qui est également la Mecque du tourisme hivernal durable! La randonnée d’hiver promet de la tranquillité et un panorama spectaculaire. Après quelques pas, on abandonne le tumulte derrière un groupe de sapins enneigés pour plonger dans le calme blanc. Un premier banc en hauteur offre une vue plongeante sur le domaine skiable de Saanenmöser, tandis qu’à l’horizon on aperçoit les sommets du Pays-d’Enhaut vaudois. Le chemin se sépare en deux au niveau de l’auberge Hüsliberg Beizli, fermée en hiver, le raccourci à droite retournant au point de départ. Le chemin de gauche monte sur la dorsale, puis ondule jusqu’à Nüjeberg et continue son ascension pour rejoindre le bâtiment d’alpage de Schiltenegg. Il reprend la direction de l’est, le long de la piste de ski de fond qui serpente sur les versants doux. L’auberge de montagne Sparenmoos du lieu de départ étant fermée (situation en 2014), la terrasse ensoleillée de la buvette Muma, toute simple, répondra à bien des attentes des clients lorsqu’il fait beau. Muma signifie «chevaux de bois» en chinois. C’était la première désignation écrite du mot «skis», il y a 1400 ans. Si l’on ne souhaite pas prendre le bus pour retourner à Zweisimmen à la fin de la journée, on peut prendre place sur un «cheval de bois», c’est-à-dire une luge, disponible jusqu’en soirée le week-end.
Au pied du massif du Calanda N° 0953
Vättis • SG

Au pied du massif du Calanda

C’est un long voyage qui attend la neige tombant sur le sommet du Tödi: pendant dix longues années, l’eau issue de la fonte des neiges parcourt le sous-sol, s’enrichit en minéraux et se réchauffe à 36,5 °C avant de jaillir hors du sol à des kilomètres de là, dans les gorges de la Tamina. Elle est ensuite acheminée à Bad Ragaz au moyen d’un pipeline pour le bien-être des clients des thermes de la Tamina. A quelques kilomètres seulement au sud de ce paysage thermal marqué par le luxe et la mondanité, un tout autre monde s’ouvre à nous. Au fond de la vallée de la Tamina, loin de tout grand axe routier, sommeille le petit village de montagne de Vättis. On y cherchera en vain la cohue des pistes. Mais les marcheurs qui aiment se balader au grand air, dans la poudreuse, à l’écart des pistes et des remontées mécaniques, seront ravis. Oublions la Tamina et, à la place, prenons la direction du sud vers la vallée voisine, irriguée par les eaux du Görbsbach. Une piste de ski de fond a été aménagée dans la vallée; à côté, une petite route qui n’est pas déblayée en hiver, mais aménagée en chemin de randonnée hivernale, nous attend. On monte doucement jusqu’à Unter Kunkels en passant par les cabanes de Pardätsch et Caschleira; sans le remarquer, on a franchi la frontière entre le canton de St-Gall et les Grisons. Les escarpements du mont Calanda révèlent une vue merveilleuse. On poursuit la montée jusqu’à Ober Kunkels. Le restaurant de montagne Eggwald est aussi ouvert en hiver, mais seulement le dimanche et lorsqu’il fait beau. C’est aussi ici que se termine le chemin de randonnée hivernale balisé. Le retour à Vättis se fait par le même itinéraire.
Appenzell sous la neige N° 0911
Schwägalp — Kronberg • AR

Appenzell sous la neige

Au sud du Pays d’Appenzell, au relief tout en collines, l’imposant massif de l’Alpstein, dont le Säntis est le sommet le plus élevé, évoque l’immense mur d’une forteresse. Il ressemble à une longue chaîne de tours, de créneaux et de crêtes et à certains endroits, les couches calcaires qui se sont créées lors du plissement des Alpes sont si compressées qu’elles s’élèvent tout droit dans le ciel. Le point de départ de cette randonnée sur la Schwägalp est très proche de ces parois calcaires, tandis qu’une fois arrivé sur le Kronberg, situé plus en avant, on jouit d’une belle vue dégagée sur le massif. L’itinéraire est bien fréquenté et balisé et si la neige tient bien, nombreux sont ceux qui le parcourent en chaussures de marche, sans raquettes. De l’arrêt du car postal de la Schwägalp, le chemin traverse une petite plaine parsemée de quelques fermes et étables, jusqu’à la cabane Chammhalden du CAS. Sur le tronçon suivant, qui traverse le Brugger Wald vers le nord, il faut impérativement suivre les balisages roses pour ne pas déranger la faune. On trouve une carte des sites de protection de la faune sur le site www.respecter-cest-proteger.ch. Après une descente d’une vingtaine de minutes suit une montée de tout juste 400 mètres sur le Kronberg. A côté de l’auberge se trouve la station supérieure de la télécabine, qui descend à Jakobsbad. Ceux qui le souhaitent peuvent aussi descendre à pied, sur l’itinéraire balisé qui mène à Gontenbad en passant par Scheidegg, Chlepfhütte et Blattersegg. Jakobsbad comme Gontenbad sont desservis par les petits trains rouges de la ligne de l’Appenzeller Bahn.
Féerie hivernale à Preda N° 0947
Preda • GR

Féerie hivernale à Preda

Le point de départ de ce tour à raquettes est la gare de Preda, sur la ligne de l'Albula des Chemins de fer rhétiques. Le trajet en train depuis Coire est très divertissant, car la ligne de l'Albula comprend de nombreux viaducs et tunnels entre Thusis et St-Moritz. Le viaduc de Landwasser, construit en 1901 et 1902, est un véritable chef d'œuvre de génie civil, permettant au train de passer par-dessus la vallée de Landwasser en une longue courbe avant de pénétrer directement dans un tunnel dont l'entrée a été creusée dans la paroi rocheuse. Le parcours entre Bergün et Preda, où le dénivelé de 400m a dû être maîtrisé au moyen de nombreux tunnels hélicoïdaux et viaducs, est tout aussi impressionnant. De Preda, le tour à raquettes mène tout d'abord le randonneur à Preda Dadains, puis de là, à une grande plaine enneigée. Il vaut la peine d'attendre un beau jour pour faire cette balade, car la vallée enneigée de l'Albula est magnifique par temps ensoleillé. Cela est tout particulièrement vrai lorsqu'un peu de neige est tombée les jours d'avant, et que les arbres sont beaux blancs. Commence alors la montée à travers la forêt jusqu'à la crête de Crestas da Palpuogna. Arrivé en haut, un panorama grandiose d'un paysage d'hiver presque intact s'étend devant le promeneur avec le lac de Palpuogna (Lai da Palpuagna), tout enneigé. La route du col de l'Albula, qui passe là en été, est difficilement reconnaissable en hiver. Le randonneur rejoint cette route de col en peu de temps et la suit sur quelques mètres, jusqu'à ce qu'il se trouve dans la forêt enneigée. Le tour passe ici par un superbe point de vue donnant sur Bergün où le promeneur peut faire une belle photo d'hiver. De retour à Preda, cette balade peut être complétée par une descente en luge sur la piste de 6 km qui va jusqu'à Bergün. Des luges peuvent être louées à la gare de Preda.
Economie forestière dans l’Entlebuch N° 0866
Sörenberg — Kemmeribodenbad • LU

Economie forestière dans l’Entlebuch

L’hiver est apparu en plaine, une épaisse couche blanche recouvre les champs et les prairies. La ferme Salwideli, au‑dessus de Sörenberg, a retrouvé son calme. En été, il y a tant à faire à la ferme, dans les prairies, les pâturages et au jardin qu’il y règne une certaine effervescence. Mais en hiver, tout s’apaise, et la famille de paysans Rychener vit à un autre rythme. Elle n’a pourtant pas le temps de s’ennuyer. Il faut s’occuper de la forêt, tailler des branches, couper du bois et l’empiler. D’entente avec les responsables du tourisme, il s’agit de préparer les pistes avant l’arrivée des fondeurs et des skieurs. Les tracteurs rangés dans la grange ont besoin d’un service, les petits travaux ne manquent pas dans la maison, et le paysan veille aussi à ce que les skieurs de fond et les randonneurs disposent à tout moment de pistes et de chemins bien entretenus. Son épouse, elle, s’assure que les vacanciers se sentent bien dans sa ferme. Il faut prévoir quatre heures à quatre heures et demi pour cette randonnée entre Sörenberg et Kemmeribodenbad. Le chemin est bien préparé sur l’ensemble de l’itinéraire et peut en principe se parcourir sans raquettes. Les paysages traversés sont très variés. Le chemin s’élève depuis la cuvette de Sörenberg, traverse des zones boisées et des espaces à découvert jusqu’aux élévations proches de Salwideli, avant de descendre tranquillement tout au bout de l’Emmental. L’itinéraire offre de belles vues sur les Giswiler Stöcke, le Rothorn de Brienz et l’arête étendue de la Schratteflue. Pour se restaurer, on a le choix entre l’Alphotel Schwand, la Rossweid et l’auberge de Salwideli. L’itinéraire peut être raccourci si l’on emprunte le téléphérique jusqu’à la Rossweid.
Recettes du Prättigau N° 0803
St. Antönien — Pany • GR

Recettes du Prättigau

Dans le Prättigau, spécialités culinaires et randonnées d’hiver font bon ménage. Si la soupe d’orge est proposée dans presque tout le canton, le «Chäsgätschäder» est une spécialité de la région de St. Antönien. Ce que l’on nomme aussi la fondue paysanne est un plat bien consistant à base de pain croustillant, de lait et de fromage d’alpage, qui figure à la carte de plusieurs bistrots de St. Antönien. Il est servi directement dans une poêle dont tous les hôtes, munis d’une fourchette, se partagent le contenu. Ayant ainsi repris des forces, les marcheurs peuvent affronter un peu plus aisément la montée très raide (pénible pour les enfants en particulier) entre St. Antönien Platz et Sagen, où commence le chemin de randonnée balisé en rose vif. Heureusement pour les petits, il est possible de tirer une luge sur l’ensemble du trajet. Le chemin passe à travers une forêt enneigée. Pour éviter de déranger le tétras lyre et le grand tétras dans leurs abris creusés dans la neige, les raquetteurs et les randonneurs sont priés de ne pas quitter le chemin jusqu’au Grossried. D’ici, le sentier passe au pied du Chrüz, un but apprécié des sportifs d’hiver. Une fois sur le Capöllerbüel, le point le plus élevé de la randonnée est atteint. Il ne reste alors plus que de la descente, ce qui réjouit surtout les enfants sur leur luge. On fera une petite pause à la Bodähütte, où l’on peut louer des luges ou faire, une fois par semaine, un trajet sur un long traîneau. Les passagers assis sur un tronc d’arbre sont tirés par un cheval à travers un mur de neige. Ceux qui préfèrent le calme mangeront une soupe d’orge ou un plateau de fromages et de saucisses à la cabane avant de descendre en pente douce vers Pany.
Sur les hauteurs d’Ovronnaz N° 0804
Ovronnaz, Chevaley • VS

Sur les hauteurs d’Ovronnaz

Lovée dans la montagne, tournée sur la vallée du Rhône, Ovronnaz est bien connue pour ses bains. Mais avant de se plonger dans l’eau chaude, qui y a-t-il de mieux que de faire une randonnée, histoire de découvrir les environs de la station? La Buvette de Loutze est un but d’excursion idéal, à faire à pied ou en raquettes à neige. Le tracé, qui suit en partie un chemin, est damé et bien balisé, couleur fuchsia. Le départ se situe au Centre nordique. En pente régulière, le randonneur s’élève entre les sapins et les mélèzes. A la sortie de la forêt, le paysage se dégage. Quelques centaines de mètres plus haut, la Croix de Loutse annonce la couleur. Désormais, ce sont les montagnes et les rochers qui serviront de toile de fond. Le regard se porte tout naturellement au sud: sur la vallée du Rhône et sur la chaîne des Alpes valaisannes. Que de sommets! Ils sont, tout de même, un peu trop loin pour en percevoir les détails. Ce qui n’est pas le cas du Petit Muveran qui se dresse droit devant lorsqu’on se tourne à nouveau dans le sens de la marche. Le but n’est pas encore atteint, mais cela ne saurait tarder. De la montée, un peu de plat, et encore un peu de montée. Avant la buvette, c’est la fromagerie qui apparaît. Même si elle est fermée en hiver, elle propose ses produits, juste à côté. Gérant de la buvette depuis dix-huit ans, Hervé Crittin se fait un plaisir de les vendre ou de servir la fondue et les assiettes valaisannes. Des mets à déguster, s’il fait beau, sur une petite terrasse à l’abri du vent. Un sentier en zigzag, et en forêt, direction Colonie, s’invite pour le retour au Centre nordique d’Ovronnaz.
 De clairières en forêts N° 0805
La Givrine — St-Cergue • VD

De clairières en forêts

Avant dernière station de la ligne ferroviaire Nyon‑Saint‑Cergue‑La Cure, La Givrine est un point de départ idéal pour une randonnée dans le paysage enneigé du Jura vaudois. Bien damé et bien balisé (piquets verts), le chemin qui conduit au chalet d’alpage du Vermeilley peut se faire sans raquettes. Une légère montée à découvert et un passage dans la forêt mènent tout d’abord dans une vaste clairière où se trouve la buvette de La Genolière. Une petite descente, un nouveau passage vallonné dans la forêt et le Vermeilley est atteint. Le chalet offre le repas de midi ou du soir, le goûter ou l’hébergement dans une yourte. Après un retour en arrière jusqu’à la ferme de Haut Mont, située un peu avant La Genolière, il faut chausser ses raquettes. Le tracé, au balisage fuchsia, prend la direction de l’est, passe au sud de la ferme et, après quelques 500 mètres, prend résolument et en montée la direction du sud. Après une première crête, on poursuit en virant à droite et en longeant le bord sud d’une petite dépression. Nouveau virage à gauche, direction est, et le tracé redescend avant de remonter plein sud sur la Fruitières de Nyon. S’amorce alors la descente sur Saint‑Cergue: direction est d’abord, dans une clairière, puis dans la forêt jusqu’à un petit pâturage d’où part le chemin pour le lieu‑dit «La Borsatte». L’itinéraire balisé, qui fait de grands zigzags, continue avec une alternance de passages dans les bois et dans les pâturages. Encore quelques centaines de mètres en direction de l’ouest et c’est la descente entre les chalets de Saint‑Cergue, direction la gare.
Sur les traces du café maison N° 0806
Wirzweli • NW

Sur les traces du café maison

Le hameau nidwaldien de Wirzweli est un haut‑lieu du café maison. Chaque auberge de la région prépare cette boisson particulière de toutes sortes de façons. Une belle invitation à partir raquettes aux pieds. De la station supérieure de Wirzweli, on passe devant une chapelle, plusieurs skilifts et auberges avant d’arriver au téléphérique de la Gummenalp. Les bruits joyeux des skieurs cèdent la place à la forêt silencieuse. L’itinéraire passe près d’une tente en forme de tipi, serpente sur une pente raide qui monte au Lang Boden. Pour rejoindre le Dürrenboden et la Chienerenegg, le point le plus élevé de cette balade en raquettes, la topographie réserve des moments fatigants. A la Chienerenegg, le superbe panorama des sommets de Suisse centrale récompense les efforts. L’itinéraire traverse la route du col d’Ächerli, passe par l’Alp Ächerli, puis par une cuvette avant de s’élever en pente douce sur un mamelon où se dresse une impressionnante croix en bois. Après avoir admiré la vue, on poursuit jusqu’à la chapelle de Holzwang, cachée derrière la crête boisée, que les visiteurs ne découvrent qu’au dernier moment. La jolie chapelle et la belle vue qui s’ouvre derrière elle sur Obwald méritent le détour. Revenir par le même chemin à la croix, puis descendre à l’Alp Ächerli et rejoindre l’auberge de Langbodenstubli. Là, vers la fin de l’itinéraire, les raquetteurs peuvent commander un café maison. Bien réchauffés, ils reviennent un peu plus tard vers les premières maisons du village de vacances, en passant par Hinter Husmatt.
Balade dans la vallée de Conches 1 N° 0809
Oberwald — Niederwald • VS

Balade dans la vallée de Conches 1

La vallée de Conches est un vrai bonheur pour les amateurs de randonnées d’hiver relaxantes. C’est une haute vallée vaste et pittoresque, baignée par le soleil du Valais, qui ne connaît ni autoroute ni station de ski. Par-ci, par-là, on y découvre de jolis villages demeurés intacts, dont les hôtels et les restaurants attendent les visiteurs hivernaux affamés (sauf à Geschinen et Selkingen). D’ailleurs, l’hôtellerie suisse a l’une de ses racines dans la vallée de Conches. En effet, le grand pionnier hôtelier Cäsar Ritz, fondateur des hôtels Ritz à Paris, à Londres et à Madrid, et la dynastie hôtelière Seiler viennent d’ici. C’est aussi ici que l’on trouve l’un des plus longs chemins de randonnée d’hiver de Suisse. On peut également passer un week-end à randonner d’Oberwald à Niederwald, en passant la nuit dans l’un des villages. Le départ se situe à Oberwald, qui est bien desservi par le train ou le car postal. De la gare, on se dirige vers le Rhône (au sud) et on suit le cours de la rivière. Il y a quelque 20 km jusqu’à Niederwald et deux chemins, l’un sur les hauteurs, l’autre plus bas, ainsi que des gares sur quasiment tout le trajet. On peut donc, selon l’humeur, effectuer la randonnée en deux étapes d’une journée chacune, ou alors en une seule journée. Münster, le plus grand village de la vallée de Conches, se situe environ à la moitié de la randonnée hivernale. Comme dans les autres villages, on y rencontre nombre de maisons en bois noirci par le soleil, typiques de la vallée. Le nom du village («cathédrale» en allemand) donne à penser qu’il y avait un monastère ici au Moyen Age. Le clocher de l’église paroissiale de St. Maria, qui date du XIIe siècle, pourrait en avoir fait partie.
Balade dans la vallée de Conches 2 N° 0810
Münster • VS

Balade dans la vallée de Conches 2

Les randonnées à raquettes dans la vallée de Conches ont un charme tout particulier. Leur point de départ est à ciel ouvert, dans la vallée inondée de lumière, mais la plupart d’entre elles nous mènent très vite dans la forêt qui recouvre presque entièrement les versants jusqu’à plus de 700 m d’altitude. La montée, sur une route forestière, est relativement longue et quelque peu ardue. Une expérience relaxante voire méditative. On débouche à l’air libre à environ 2000 m, la vallée dans toute sa longueur à ses pieds et un nombre incalculable de sommets culminant à 3000 m et 4000 m devant les yeux. Un itinéraire assez facile et pas trop long mène de Münster, l’un des plus grands villages de la vallée, jusqu’au refuge de Galmihorn, à 2113 m. Ce dernier a été construit par le Ski Club de Münster en 1934 afin d’offrir une base aux courses de ski populaires au départ des environs du refuge vers Münster. Il a été ravagé par un incendie, puis reconstruit en 1985. La gare de Münster se situe tout en bas du village. Arrivés en haut du village, au-dessous de la chapelle de St. Antonius juchée sur une colline, il est temps de fixer ses raquettes. Il y a deux façons de grimper à travers la forêt de Bawald. L’une passe par de grands virages sur une route forestière jusqu’au point 1887, au niveau du lieu-dit Judestafel. L’autre contourne la colline de la chapelle à l’est et monte à travers la forêt au niveau des deux ponts sur la rivière Minstigerbach, puis elle zigzague jusqu’à Judestafel. On peut passer de cet itinéraire au premier, qui emprunte la route forestière, au point 1637. A partir de Judestafel, la montée se fait sur le dos large de la montagne, au-dessus de l’orée du bois, jusqu’au refuge de Galmihorn. Le dernier virage de la route forestière, au-dessous des paravalanches, n’est pas sûr; et il faut, dans tous les cas, tenir compte du risque d’avalanches.
Safari hivernal aux oiseaux N° 0807
Full, Hst. Schulweg — Bad Zurzach • AG

Safari hivernal aux oiseaux

La vie est dure pour les oiseaux en Suisse: de nombreux milieux naturels ont disparu en raison de l’intensification de l’agriculture et de la construction d’habitations et de routes. Une des réserves ornithologiques les plus riches est le lac artificiel de Klingnau, long de 3 km et situé avant l’embouchure de l’Aar dans le Rhin. Il s’est formé dans les années 1930, lors de la construction d’une grande centrale électrique fluviale; très vite, il est devenu un milieu de vie privilégié pour les oiseaux et un des buts d’excursion préférés des ornithologues. Aujourd’hui, le lac de Klingnau est la seule réserve naturelle argovienne qui possède un statut international et qui soit protégée au niveau cantonal et fédéral. Cette «balade‑safari» débute à Full, village situé sur le Rhin, en face de Waldshut. Sur les chemins qui longent le Rhin et l’Aar, on aperçoit des traces de castor. Une très belle plaine alluviale s’étend au nord du lac de Klingnau, le Gippinger Grien: c’est une mosaïque de surfaces d’eau ouvertes, de marais, de saulaies et de forêt gérée. En toutes saisons, le lac de Klingnau permet d’observer des oiseaux: 220 espèces y nichent chaque année. Les espèces les plus fréquentes sont les canards – colverts, fuligules morillons ou harles bièvres –, ainsi que les limicoles (charadriiformes), comme le courlis cendré ou la bécassine, et plusieurs types de rapaces. Du petit village de Klingnau, la randonnée se poursuit par l’ascension du mont Acheberg avant de redescendre sur Bad Zurzach et sa charmante vieille ville.
Sauschwänzlebahn N° 0669
Bargen (SH) — Schleitheim • SH

Sauschwänzlebahn

Le bus quitte la gare de Schaffhouse et roule dans la vallée boisée de Merishausen, jusqu’au village le plus septentrional de Suisse, Bargen, où débute la randonnée. La route peu fréquentée mène rapidement sur une élévation d’où la vue est étendue. La frontière se franchit près de la réserve naturelle où poussent de superbes orchidées. Non loin d’ici, près de Neuhaus, un tilleul séculaire marque le point le plus élevé de la randonnée. Après le village de Randen, le chemin descend à travers la forêt vers Blumberg‑Zollhaus. Avant d’y arriver, on verra à plusieurs reprises la vallée où se détachent les bâtiments imposants de la ligne de Sauschwänzle. La gare de Blumberg‑Zollhaus apparaît bientôt. Il s’agit d’abord de se procurer des billets, car ce train de montagne à vapeur qui circule sur une ligne aux nombreux ouvrages artificiels et tourne autour du canton de Schaffhouse est toujours très fréquenté. Avant le départ, on prendra le temps de visiter le Musée du chemin de fer. Pendant le trajet, les voyageurs, gagnés par l’ambiance romantique du petit train, écoutent attentivement les commentaires sur la ligne ferroviaire. Lorsque, après une bonne heure, le train entre dans la vallée de la Wutach, l’itinéraire se poursuit à pied à partir de Weizen. Le chemin traverse la rivière Wutach, qui forme la frontière, et s’élève dans la forêt. Dans la clairière proche du hameau de Ländli, il est possible de faire une halte près du foyer avant de rejoindre, par le Stauferberg, le joli village de Schleitheim, d’où un bus ramène les marcheurs à Schaffhouse.
Hôtels romantiques N° 0619
Rotenboden — Riffelberg • VS

Hôtels romantiques

«Je vais gravir le Riffelberg», dit Mark Twain à son compagnon de voyage Harris lors de son séjour à Zermatt en 1878. La veille, il avait passé la journée à lire des ouvrages d’alpinisme, et l’aventure le tentait. Ses descriptions sont pleines d’humour, et après une expédition couronnée de succès, il nota: «Notre exploit était réalisé – la possibilité de l’impossible avait été prouvée et Harris et moi fîmes fièrement notre entrée dans la grande salle à manger de l’Hôtel Riffelberg, déposant nos cannes de marcheurs dans un coin.» C’est donc Mark Twain qui a inscrit le Riffelberg dans la littérature mondiale. L’histoire du bâtiment remonte cependant à 1854. Au cours des années, l’ancien relais d’alpinistes s’est transformé en un confortable hôtel. La vue sur le Cervin et les montagnes alentour demeure exceptionnelle. On peut rejoindre agréablement l’hôtel depuis la station de Rotenboden (arrêt du train du Gornergrat), par le sentier de randonnée d’hiver préparé ou en suivant la piste «Panorama-Trail», un itinéraire de raquettes balisé. Les deux variantes diffèrent peu l’une de l’autre et en une heure et demie, les marcheurs auront rejoint la terrasse ensoleillée de l’hôtel historique. On peut aussi se luger sur le Riffelberg. Avec la carte d’un jour ou d’une demi-journée, on glisse aussi souvent qu’on le désire sur le tracé préparé qui relie Rotenboden à Riffelberg. Ceux qui ont encore de l’énergie après s’être rendus de Rotenboden à l’Hôtel Riffelberg peuvent descendre en train en quelques minutes du Riffelberg à la Riffelalp, point de départ d’un sentier de randonnée d’hiver balisé qui mène en deux heures environ au centre de Zermatt, en passant par Ritti.
Stelserberg N° 0622
Stels, Hof de Planis • GR

Stelserberg

Le Stelserberg, au-dessus de Schiers, dans le Prättigau, est un but d’excursion idéal pour les raquetteurs. Sur ce vaste haut-plateau, formé par les glaciers, chacun trouvera un parcours à sa convenance. Le point de départ des itinéraires balisés est l’hôtel et le centre de cours Hof de Planis à Stels. A 50 mètres en contrebas se situe le départ – et l’arrivée – de deux pistes au bon enneigement qui passent, en une à deux heures environ, par Nigglisch Wis ou Mottis. D’autres itinéraires plus modestes débutent à l’arrêt du car postal Mottis, non loin de l’auberge du même nom. Ceux qui n’aiment pas se presser choisiront ici une boucle plus ou moins grande sur le vaste haut-plateau du Stelserberg. Les pistes montent légèrement sur de vastes étendues parsemées d’épicéas et de bouleaux. Une boucle très appréciée passe par les zones de hauts-marais protégés de Fulried et du lac Stelser (1668 m), où fleurissent en été des nénuphars blancs, ce qui est unique en son genre en Suisse à cette altitude! En hiver, on évitera de marcher sur la rive fragile du lac en voie de comblement et on optera pour la petite route enneigée qui mène à l’auberge du bord du lac (fermée), via Junker. On peut ensuite emprunter ce qui est une piste de luge et un chemin de randonnée, ou rentrer à l’auberge Mottis en suivant la crête vers le sud-ouest. Tout en cheminant, on profite de vues magnifiques sur les montagnes calcaires sauvages du Rhätikon et les sommets enneigés, au relief plus doux, situés entre le Mattjisch Horn et le Hochwang.
Région d'Aletsch N° 0623
Stn. Moosfluh — Riederalp • VS

Région d'Aletsch

En télécabine, de Golmenegg, on rejoint aisément la Moosfluh, point de départ et site le plus élevé de cette randonnée d’hiver spectaculaire. Un étonnant panorama attend ici les randonneurs! Tout en bas, on distingue Riederalp, Bettmeralp et la plaine du Rhône. Au loin, on reconnaît le Cervin, le Mont-Rose et le Weisshorn. Lors de la randonnée qui descend à la Riederfurka, on profitera de cette vue sur quelquesuns des sommets suisses les plus élevés. Le chemin est bien tracé, mais passe à des altitudes élevées. Des chaussures stables sont indispensables, des bâtons télescopiques ou de ski sont recommandés. «Vous ne profiterez pleinement de nos chemins de randonnée d’hiver qu’en ayant de bonnes chaussures et des bâtons. Les passages raides peuvent aussi être glissants. Soyez donc particulièrement prudents en les franchissant. Nous vous conseillons de munir vos chaussures de crampons». Le panneau en allemand, à la Moosfluh, est très clair. En fonction des conditions, des raquettes peuvent aussi s’avérer utiles sur le parcours. Le chemin balisé de toutes sortes de manières (du rose vif au jaune en passant par des panneaux en bois) longe principalement la crête et offre d’étonnants contrastes. A gauche, l’infrastructure touristique avec des pistes et des remontées mécaniques, et à droite, la forêt d’Aletsch enneigée qui surplombe le grand glacier. A la Riederfurka, les randonneurs doivent renoncer au calme et descendre le long de la piste de ski jusqu’à la Riederalp, puis rejoindre Mörel en téléphérique.
Lac de Hallwil N° 0586
Beinwil am See — Schloss Hallwyl • AG

Lac de Hallwil

De la gare de Beinwil, située sur la ligne CFF du Seetal Lucerne–Lenzbourg, une brève descente mène au lac de Hallwil où commence une randonnée de printemps, qui a du charme en toute saison. Cet itinéraire facile le long de la rive, sans dénivellation, s’effectue dans le sens contraire des aiguilles d’une montre, jusqu’au château à douves de Hallwyl, sur la rivière Aabach. La première partie jusqu’à Mosen, tout au sud du lac étendu, se déroule souvent à l’ombre, entre petits bois et forêt alluviale. La suite de l’itinéraire, par Unteräsch et Meisterschwanden, est plutôt en terrain ouvert. Malgré la proximité de l’eau (en été, on se baigne à différents endroits), il n’y a pas d’endroit marécageux à traverser, et l’on peut donc faire cette promenade dans le Mittelland avec des chaussures de sport. Si l’on ne veut pas manger dans un restaurant le long du chemin (les spécialités de poisson à Meisterschwanden sont pourtant recommandés), on peut défaire son pique‑nique en plusieurs endroits charmants. Les week‑ends, par beau temps, les promeneurs sont nombreux, car les jolis sentiers riverains du lac de Hallwil font partie de la zone de détente du triangle urbain de Zurich‑Aarau‑Lucerne, à forte densité de population. Le but de la journée, un lieu historique intéressant, est le château de Hallwyl, entouré d’eau, l’un des plus beaux de ce type en Suisse. Une exposition intéressante présente la vie de la noble famille von Hallwyl et de leurs sujets du Seetal au cours des siècles. On choisira entre l’arrêt de bus et le débarcadère tout proches pour le retour.
Petites centrales électriques N° 0578
Bahnhof Vernier-Meyrin — Genève • GE

Petites centrales électriques

A partir de Genève, on atteint la station de bus «Vernier, Ecole» ou celle de Vernier‑Meyrin par train en 10 minutes. Depuis la gare, les randonneurs suivront la route principale en direction de Vernier‑Genève, puis ils prendront à droite par l’av. Louis‑Pictet et ensuite encore à droite après 300 mètres dans la route de Vernier où se trouve la station de bus «Ecole». Il suffit de suivre alors le poteau indicateur «Voie verte» le long du cimetière, soit par le ch. de Sales, soit par le ch. de l’Esplanade/ch. de Poussy, jusqu’à l’église. Le chemin de randonnée balisé part directement d’en face et il descend vers le Rhône par le ch. de la Grille. Cette promenade de près de 3 heures en remontant le fleuve parcourt, en suivant de légères montées et descentes, la zone idyllique de protection de la nature «Rade et Rhône genevois», qui a une importance internationale en termes de réserve d’oiseaux migrateurs. Au‑dessous du Lignon, la route traverse le fleuve et suit le sentier du Rhône. Vers la fin de la randonnée, la route croise le Pont Butin, elle remonte et aboutit au cimetière ainsi qu’au centre de jardin de banlieue le long de la Jonction, où l’Arve et le Rhône se rejoignent. La route traverse les deux fleuves à la rue des Deux Ponts, elle prend à droite sur le quai du Seujet où l’on aperçoit déjà la station de pompage, le Bâtiment des Forces Motrices. Entre 1885 et 1892, l’ingénieur Turettini a construit cette centrale électrique qui a également servi de contrôle du niveau des eaux du lac de Genève. C’est en 1992 que la station de pompage a été arrêtée et convertie. A l’heure actuelle, ce sont des concerts et des pièces de théâtres qui se déroulent dans cette construction artistique.
À raquettes dans la vallée du Kiental N° 0533
Kiental • BE

À raquettes dans la vallée du Kiental

Cinq chemins de randonnée en raquettes sont signalisés dans le Kiental, dont l’un est un circuit de douze kilomètres aller‑retour du village de Kiental au Tschingelsee. Le point de départ est le parking du télésiège Ramslauenen, puis l’on suit les panneaux de couleur rose avec un pictogramme représentant un randonneur à raquettes. Le chemin de randonnée en raquettes qui descend depuis Ramslauenen est situé au bout d’une courte montée. Puis, lorsqu’on en a parcouru un peu plus de la moitié, il bifurque vers Fulbrunni, permettant aux randonneurs fatigués de faire demi‑tour et aux autres d’atteindre le site naturel protégé du Tschingelsee. En été, le car postal fait halte ici, puis continue vers l’alpe de Griesalp. Pendant les mois d’hiver, il est possible de prendre la route payante avec son véhicule particulier depuis le village pour atteindre le parking du mont Tschingel et le Tschingelsee. Ce sont là deux points de départ possibles pour les débutants, qui peuvent faire leurs premiers pas à raquettes autour du lac. En outre, l’espace dégagé autour du Tschingelsee est plus ensoleillé que la partie située dans la vallée.Le parking du Tschingel constitue l’extrémité du circuit. L’itinéraire mène ensuite près de la route, elle longe le lac et rejoint rapidement la bifurcation de Fulbrunni. En redescendant dans la vallée jusqu’au village, on est impressionné par les forêts silencieuses et le murmure de la rivière Gornerewasser. La consigne «Respecte tes limites» vaut pour tous les itinéraires de randonnée en raquettes balisés du Kiental. Un plan d’ensemble des itinéraires respectueux de la faune peut être demandé à l’office du tourisme ou téléchargé sur son site Internet.
A la Lenzerheide N° 0312
Lenzerheide • GR

A la Lenzerheide

Le magasin de sport Baselgia à Lenzerheide dispose de noms de guides et loue des raquettes. On peut presque chausser celles-ci en sortant du magasin et partir le long de la rivière Aura da Sanaspans jusqu'au point de départ de cette boucle, situé plus bas, près de la piste de ski. L'itinéraire monte parallèlement au remonte-pente. En savourant la magie du lieu, on poursuit, le long du versant, vers Badagnis. L'itinéraire longe alors constamment la lisière de la forêt jusqu'à l'ancien mayen de Sporz. Peu avant Sporz, le tracé tourne déjà en direction de Sporz Davains puis, un peu en aval, dans le Val Sporz. On se croirait au Canada en passant de la forêt aux clairières enneigées, une impression qui ne nous lâche pas jusqu'à ce que le chemin balisé nous ramène au point de départ. Les amateurs d'une variante plus longue (non décrite) doivent se faire accompagner par un professionnel ou alors disposer d'excellentes connaissances de lecture de cartes. L'itinéraire commence au remonte-pente, monte directement à Sporz, passe par Mandeschs puis, moyennant un bon sens de l'orientation, se poursuit vers Porclas. Si l'on se dirige trop nettement vers l'ouest, nous voilà tout à coup sur une bande rocheuse marquée. C'est le dernier moment pour piquer plus au nord, à travers des parties boisées pour rejoindre, plus haut, l'indicateur au niveau du point 1816. D'ici, on rejoint l'Alp Fops soit directement, en suivant le chemin d'été ou, plus haut, en passant par le «Lawinenstein». La vue porte sur le Parpanerhorn, l'Aroserhorn et le Lenzerhorn. Peu après, tout le skiable de Lenzerheide s'étend devant soi. On peut calmer sa faim en mangeant une spécialité des Grisons à la cabane d'alpage de Donat Malär, en bordure de piste, avant de redescendre à Lenzenheide à l'écart des hordes de skieurs.
Pays d'Enhaut N° 0412
Les Mosses — Col des Mosses • VD

Pays d'Enhaut

Quelle est la plus belle saison pour randonner? Le printemps et ses fleurs qui éclosent? L’été? Ou l’automne avec ses journées claires et ses couleurs flamboyantes? Il y a encore quelques années, presque personne n’aurait osé répondre: l’hiver. Bien sûr, il ne s’agit pas de dévaloriser certains mois par rapport à d’autres, mais reconnaissons qu’une randonnée dans un paysage enneigé, sous un ciel bleu azur et un soleil franc, revigore et stimule davantage tous ceux qui vivent sous la nappe de brouillard que n’importe quel week-end de thalasso dans un centre bondé.Les raquettes ont connu un véritable boom et chaque année de nouveaux itinéraires sont tracés. Le Pays-d’Enhaut s’avère être une région idéale pour les balades en raquettes peu difficiles. Il n'est pas connu pour ses 3000 m enneigés, certes, mais si l’on monte un peu, on s’aperçoit vite que ces Préalpes vaudoises n’ont rien à envier à d’autres régions de montagne et qu’elles constituent même une bonne partie des Alpes.Un magnifique circuit, pas très long, mène de la route du Col des Mosses, vers l’est, au petit plateau non boisé de Pra Cornet, culminant à près de 1700 m. Il ne compte que huit kilomètres mais comporte bien des attraits, passant par de larges versants ouverts, aux abords de maisons d’alpage typiques, traversant une forêt et décrivant une large courbe autour d'un haut-plateau. Il offre même de splendides points de vue sur le Tarent et, à l’est, sur la crête abrupte des Arpilles. Si le temps est de la partie et que l’on est entre amis, il se peut bien que dans l’après-midi, autour d’une bière ou d’un café glacé à la terrasse d’un restaurant, on prévoie déjà le circuit du week-end suivant. La semaine au bureau sera bien assez longue et le brouillard... bien assez épais.